Relier des papillons ou des abeilles n’intéresse pas Paul. Ça le distrait de son objectif.
Il est en réussite lorsque l’objectif et les guidances sont clairs, bien définis.
Exemple : le fichier de droite est parfait pour Paul.

Ici, pas de bla-bla : des photos, des vidéos pour partager le travail éducatif fait avec mon fils qui est autiste.
Relier des papillons ou des abeilles n’intéresse pas Paul. Ça le distrait de son objectif.
Il est en réussite lorsque l’objectif et les guidances sont clairs, bien définis.
Exemple : le fichier de droite est parfait pour Paul.
Je présente une fiche à la fois, avec une consigne.
Exemple : « touche rouge »
Idem pour jaune, bleu et vert
La couleur à sélectionner est normale, les autres sont très pâles.
Peu à peu je les foncerai pour qu’elles soient toutes de même intensité.
C’est un exemple de guidance sur le stimulus. Lors des essais, je ne pointe pas la bonne réponse, je ne guide pas non plus Paul physiquement pour toucher la bonne couleur. Ainsi Paul est « obligé » de regarder les échantillons.
Un article sur les guidances : http://aba-sd.info/?tag=guidance
Étape 1
Étape 2 :
Ces appariements sont fait sans guidance : ils me servent à apprécier si Paul voit le concept en cours d’apprentissage.
C’est le principe du « multi-exemplaire training » :
http://www.educateautism.com/applied-behaviour-analysis/multiple-exemplar-training.html
Si Paul se trompe, il faut que je modifie mes cartes pour rendre les caractéristiques du concept plus « saillantes ».
En l’occurrence il n’a pas fait d’erreur.
Reste le plus dur : associer le stimulus auditif (le mot : peu/beaucoup) au stimulus visuel (les tas d’objets réels, ou les cartes).
Là je guiderai Paul.
A suivre, en vidéo.